caramanlis
Aujourd'hui est un jour important pour les collectivités locales, a déclaré le premier ministre, Costas Caramanlis, exerçant son droit de vote dimanche à Thessalonique. Côté opposition, Yorgos Papandreou (socialiste) votait dans un faubourg d’Athènes (Erythraia), tout comme Aleka Papariga pour le parti communiste, (Athènes même) et Alekos Alavanos (Synaspismos, à Peristeri). Quant au président de la République, Carolos Papoulias, il a voté dans sa région à Ioannina (Epire).
"Aujourd'hui est un jour très important pour les collectivités locales", a déclaré le chef du gouvernement, "et de ces élections le grand vainqueur ce seront les collectivités locales. Pour notre part, nous soutenons et renforçons cette institution, ayant octroyé des subventions pour les préfectures, ayant aidé les mairies et communes grâce au programme quinquennal Théseas, ayant institué un code des départements et communes, et préparant le premier code préfectoral".
"Notre priorité", a rappelé M. Caramanlis, "ce sont les collectivités locales, de régler des problèmes et non de sacrifier leurs intérêts au bénéfice de la polémique et des tensions. Nous faisons confiance aux citoyens, nous collaborerons étroitement avec tous ceux qui auront été élus aujourd'hui, puisque de toute façon les élus sont nos alliés naturels dans l'effort qui est fait pour une Grèce meilleure".
C'est à Ioannina en Epire qu'a voté le président de la République, déclarant que cette ville "a un grand avenir devant elle. Et j'espère que les suffrages iront aux meilleurs candidats, lesquels avec du travail amélioreront davantage encore la ville, qui a toutes les conditions préalables pour se placer parmi les meilleures villes en province".
Le président du PASOK, Georgios Papandreou, qui a voté à Erythraia (Athènes), a souligné que ces élections adresseraient un double message, aux autorités locales mais aussi aux partis, soulignant que son parti collaborerait en vue d'une plus grande décentralisation, tandis que le SG du KKE, Aleka Papariga, d'un bureau de vote à Athènes, qualifiait cette journée comme "l'occasion de cibler les deux grands partis et le coeur de la politique anti-populaire", alors que le président de Synaspismos, Alekos Alavanos d'un bureau de vote de Pendeli (Athènes) lançait "pour nous ce dimanche n'est pas la fin d'une campagne, mais le commencement d'un mouvement puissant dans les villes luttant contre les intérêts du petit nombre".
Au dernier jour vendredi de la campagne pour les élections municipales et préfectorales de dimanche 15 octobre, le candidat de Nea Dimocratria à la mairie d'Athènes, Nikitas Kaklamanis, s'est déclaré optimiste sur la victoire de sa liste "Athènes, la Ville de notre Vie", dans un discours place Syntagma, s'engageant "à relever ses manches pour travailler dur" à un programme très large et ambitieux, de verdure, de propreté, de santé et bien-être, dans une capitale surpeuplée et très bétonnée.
i-GR/ANA-MPA