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25e anniversaire de l’adhésion de la Grèce à l'UE : une force de stabilité pour l’ensemble de la région

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Par iNFO-GRECE,

Paix – coopération – croissance sont les mots sur lesquels s’est focalisé le premier ministre, Costas Caramanlis, pour décrire sa vision de la Grèce au sein de l'Europe, s'adressant dimanche soir à la Pnyx lors de la cérémonie spéciale pour la commémoration du 25e anniversaire de l'adhésion de la Grèce à l'UE en présence du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso et des nombreuses autres personnalités.


Les Grecs sont d'accord aujourd'hui, a souligné M. Caramanlis, que l'UE est la base sur laquelle se construit la sécurité, la croissance économique et le progrès du pays.

Au cours des vingt-cinq dernières années, la Grèce a parcouru beaucoup de chemin, a poursuivi M. Caramanlis, tout notant l'existence de sérieux retards concernant les changements et les reformes élaborées en commun avec l'UE et reconnaissant que l'avancée n'a pas été réalisée « aux rythmes que dictait l'environnement européen. »

M. Caramanlis a évoqué la politique gouvernementale et les reformes mise en oeuvre avec le consensus social. « La Grèce, au cours de ces deux dernières années, a changé de rythme, a changé de vitesse, nous avançons plus vite, avec plus d'audace et de détermination, nous avons commencé et continuons, avec le soutien de la société, des innovations généreuses, des changements audacieux, des reformes ciblées », a-t-il dit.

Adressant à cette occasion un message à la Turquie qui ambitionne elle aussi de devenir à l'avenir membre de l'UE, M. Caramanlis a rappelé que la Grèce encourage l'orientation européenne de ses voisins, « il faut néanmoins », a-t-il note, « de la part de chacun, le plein respect du droit international et des traites internationaux, le développement de relations de bon voisinage, répondre aux principes, aux valeurs, aux critères et aux préalables de l'Europe. »

Au plan de l'économie nationale, le premier ministre mentionné son plan d'adaptation budgétaire en douceur et le nouveau modèle de développement qui encourage l'esprit d'entreprise, soutient la productivité, améliore la compétitivité et renforce l'ouverture de l'économie à l'étranger.

Abordant le chapitre de la construction européenne, M. Caramanlis a indiqué qu'il faut aller de l'avant dans l'intégration européenne, assurant que la Grèce travaille « pour une Europe qui renforce la sécurité de ses citoyens sans porter atteinte à leurs droits individuels, qui répond aux développements internationaux en mettant l'accent sur son rôle social, qui fait face aux défis de la mondialité et de la révolution numérique avec en priorité la cohésion sociale. Nous travaillons pour une Europe qui devient constamment plus forte, plus politique, plus sociale. »

M. Caramanlis, qui a estimé que la dynamique la meilleure pour l'intégration européenne serait « de marcher en avant tous ensemble », a retenu toutefois la voie des « coopérations renforcées » en cas d'impasse.

Enfin, M. Caramanlis a fait une mention spéciale au fondateur de la ND, son oncle Constantin Caramanlis, soulignant honorer « aujourd'hui, le leader qui a rendu effective la vision de la nouvelle Grèce, le grand choix national pleinement justifie, l'adhésion à la famille européenne. »

Prenant à son tour la parole, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a souligné que la Grèce a gagné beaucoup de l'UE et l'Europe a gagné beaucoup de la Grèce, saluant « cette démocratie forte et cette force de stabilité de l'ensemble de la région », un pays qui « ouvre la voie de l'UE vers le Sud et l'Est ».

De nombreux représentants de la classe politique grecque étaient présents à la cérémonie, notamment les anciens chefs de l'Etat, MM. Stephanopoulos et Sartzetakis, et les anciens premiers ministres, MM. Simitis et Mitsotakis.

i-GR/ANA-MPA

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