polytech salonique
La marche traditionnelle qui vient clôturer les manifestations de commémoration du 32e anniversaire du Soulèvement des étudiants de Polytechnique en 1973 s'est achevée jeudi en fin d'après-midi devant l'ambassade américaine d'Athènes. Davantage, rendez-vous social que fête nationale, l'anniversaire des événements de novembre 73, qui avaient précipité la chute de la dictature des colonels, est devenue l'occasion pour les organisations étudiantes et syndicales de manifester la défense des acquis, le droit au travail, la sécurité sociale, l'éducation et la santé sur fond de défoulement anti-américain.
Dans la matinée, des centaines d'Athéniens ont continué à affluer à l'Ecole polytechnique pour y déposer une fleur sur les lieux de l'insurrection étudiante, alors qu'un hommage aux victimes a été rendu par le président de la République, Carolos Papoulias, la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Benaki, le SG du Conseil national du PASOK, Mariliza Xenogiannacopoulou, et le président de Synaspismos, Alecos Alavanos.
Au Parlement, entre temps, les députés ont observé une minute de silence, alors que suivirent des discours de membres du gouvernement et de représentants des partis.
Les manifestations se sont clôturées par un discours du recteur, Andréas Andréopoulos après quoi le traditionnel défilé le se dirigeant vers l'ambassade américaine pouvait commencer.
La marche a eu lieu cette année jusqu'au bout sans incidents, sauf mineurs (incendies et jets de pierres), grâce à la forte présence de forces de police et de groupes de surveillance des étudiants et des jeunesses politiques.
A Thessalonique, quelques échauffourées ont éclaté entre des groupes extrémistes et les forces de l'ordre à l'issue de la manifestation. Quelques dizaines de manifestants ont créé des barrages dans les rues avec des poubelles incendiées. On avait pris la précaution d'interdire le stationnement des véhicules aux abords des lieux de la manifestation.
Des drapeaux américains ont été brûlés devant le consulat des Etats-Unis et parmi les slogans ont pouvait lire "Américains, assassins des peuples".
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