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"La misère et la faim sont une honte pour notre siècle", a affirmé le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, s'adressant depuis la tribune de l'Assemblée Générale des Nations unies dans le cadre du Sommet 2005, en expliquant que "aujourd'hui nous disposons des moyens de les faire disparaître. Nous avons l'obligation de persister dans cet objectif, tout comme dans les autres objectifs de développement du Millénaire, afin qu'il soient matérialises en 2015".
M. Caramanlis a souligné que dans le cadre de la Déclaration du Millénaire "la Grèce, dans le cadre de cet effort mondial, a augmenté significativement l'aide qu'elle octroie au développement."
M. Caramnalis a évoqué ensuite la Déclaration qui devait être adoptée dans la journée par tous les chefs d'Etat et de gouvernement participant au Sommet, en se félicitant qu'elle "constitue un bon point de départ dans la longue route des reformes nécessaires" et "une occasion de réitérer notre engagement à des principes fondamentaux, tels que l'obligation d'éviter d'user la menace ou la violence sous toute forme non compatible avec la Charte des Nations unies, le règlement pacifique des différends conformément à la Charte des Nations unies et au droit international, l'action du Conseil de sécurité pour conserver et rétablir la paix et la sécurité internationales, ainsi que l'entière mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité".
M. Caramanlis a souhaité souligner à ce point que la Déclaration qui sera adoptée aujourd'hui permet de prendre en compte d'importants événements qui se sont produits après l'adoption de la Déclaration du Millénaire, lesquels ont changé drastiquement la conception de la paix et de la sécurité, faisant référence aux attentats terroristes à New York, mais aussi ailleurs, qui ont mis à jour de nouvelles menaces et défis mondiaux.
"Ce n'est qu'à travers ces engagements", a-t-il averti, "que nous pouvons espérer faire face efficacement au terrorisme, aux épidémies mondiales, à la misère, aux catastrophes naturelles, à la prolifération des armes de destruction massive, au crime organise international, aux violations massives des droits de l'Homme et à toute autre fléau de notre monde."
"Nous honorons le 60e anniversaire de notre Organisation qui, construite pour une autre époque, se doit de s'adapter afin d'être efficace dans le nouvel environnement international. Les Nations unies", a-t-il insiste, "l'unique vraie institution mondiale au service de l'humanité, doit répondre aux nouveaux défis et réalités."
i-GR/ANA