La mise en valeur des biens olympiques par la Grèce et la Diaspora grecque a été, lundi soir au Palais du Zappeion, au centre des travaux du 1er symposium organisé par "Olympia Forum" et placé sous l'égide des ministères de la Culture et des Affaires étrangères, dont les représentants ont prononcé les habituels discours convenus à consommation locale.
Le ministre adjoint de la Culture, Fani Palli-Petralia, a souligné dans son allocution à ce symposium, intitulé "Le rôle politique de l'hellénisme après les Jeux olympiques et le rôle des Grecs de l'étranger comme avant-garde de l'hellénisme", que cette question de la valorisation de l'héritage laisse à la Grèce par les JO constituait un nouveau défi à relever, alors que le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères en charge des Grecs à l’étranger, Panagiotis Scandalakis, a mis en rapport la dynamique qu'a l'hellénisme présent dans quelque 140 pays au monde et la force que cette "seconde Grèce", comme il l'a dit, peut faire peser dans le tracé d'une stratégie nationale à long terme.
Des discours comme on entend depuis des décennies destinés à faire croire à la population locale qu’il y a une force de l’hellénisme de l’étranger ; un mythe savamment entretenu qui contraste avec la réalité des écoles de langue qui n’arrivent pas à séduire les plus jeunes et des associations communautaires désertées, des exemples de structures qui pourraient incarner cette force.
Il reste que, selon le président de "Olympia Forum", Marios Nicolinacos, l'association ambitionne d'être une initiative grecque unique en son genre pour la paix, la coopération et l'amitié des peuples, ancrée au Centre culturel international d'Olympie. Elle souhaite institutionnaliser des rencontres annuelles où seraient conviés à discuter de leurs problèmes de hauts responsables, lesquels transmettraient des propositions de solutions à leurs gouvernements, voire aux instances internationales.
i-GR/ANA