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Le président Bush se félicite de la ''coopération stratégique'' entre la Grèce et les Etats-Unis

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Par iNFO-GRECE,

Le président américain, George Bush, s'est félicité de la "coopération stratégique" existant entre la Grèce et les Etats-Unis, en recevant vendredi à la Maison Blanche le Premier ministre grec, Costas Caramanlis. M. Bush a évoqué l'importance de coopérer ensemble pour la promotion de la liberté et de la paix dans le monde, alors qu'il a fait une mention spéciale au succès de l'organisation des JO d'Athènes.


"Les Etats-Unis et la Grèce ont une coopération stratégique. Cela est important pour nos peuples, et il est important de travailler ensemble pour répandre la liberté et la paix", a affirmé M. Bush.

Rappelant que lors de leur précédente entrevue, le même jour un an plus tôt à la Maison Blanche, il avait été question des JO d'Athènes, M. Bush a insisté qu'il était convaincu dès le départ que le gouvernement grec assurerait l'entière sécurité des JO, et qu'il n'avait eu aucune hésitation à y envoyer sa famille. "J'étais tellement sûr, que j'ai envoyé ma famille. Et vous avez non seulement tenu parole, mais mes parents et certains de mes proches ont vécu une expérience fantastique dans votre merveilleux pays", a-t-il ajouté.

De son côté, M. Caramanlis a affirmé que "cette deuxième visite dans un intervalle d'environ un an reflète les relations bilatérales excellentes", tout comme "notre détermination à renforcer notre coopération pour la promotion des questions d'intérêt commun et des objectifs communs que nous avons".

M. Caramanlis, a souligné la volonté commune de "promouvoir et d'approfondir la relation de partenariat et de coopération" entre la Grèce et les Etats-Unis dans toutes les questions d'intérêt commun, tout comme la détermination des deux pays à accorder une importance particulière aux développements dans les Balkans, où les priorités stratégiques sont "paix, stabilité et prospérité".

Dans des déclarations à l'issue de sa rencontre vendredi à la Maison Blanche avec le président américain, George Bush, M. Caramanlis a informé avoir posé au chef d'Etat américain la question de l'appellation de la FYROM, en soulignant que la Grèce a accepté les propositions de l'envoyé spécial du SG de l'ONU, Matthew Nimetz, "comme une fenêtre d'espoir et une base de négociations ultérieures", mais déploré que "l'autre partie n'ait pas répondu positivement". Une solution mutuellement acceptable, a-t-il ajouté, aurait un impact positif aussi bien sur les relations bilatérales et la stabilité de la région, mais également sur les ambitions euro-atlantiques du pays voisin. A ce point, M. Caramanlis a évoqué le rôle substantiel que pourrait jouer l'administration americana et, selon des informations, il aurait souligne au président Bush l'attitude non constructive de la part de Skopje dans les efforts actuels, après de nombreuses années, de recherche d'une solution. De sources journalistiques, le climat a été positif côté américain pour renforcer les efforts et pressions en vue d'une solution mutuellement acceptable dans la question du nom.

Concernant la question chypriote, M. Caramanlis a réitéré que la Grèce reste fermement orientée vers une solution juste et viable pour la réunification de l'île sur la base du plan Annan, des résolutions du Conseil de sécurité, une solution qui sera conforme, a-t-il insisté, aux principes et aux valeurs de l'Union Européenne.

Par ailleurs, M. Caramanlis a posé également la question des activités militaires accrues de l'aviation turque en Egée, en notant que la Grèce a soutenu l'optique européenne de la Turquie et oeuvre pour l'entière normalisation des relations bilatérales. "Bien sur, cela doit se refléter aussi dans l'attitude et les activités militaires de la Turquie", a-t-il observé.

Enfin, M. Caramanlis a indiqué que dans le cadre du Conseil de sécurité dont la Grèce est membre non permanent, la Grèce et les Etats-Unis sont orientées dans la promotion des concepts et principes fondamentaux de la paix, de la stabilité et de la démocratie.

Le Premier ministre grec s'est également entretenu pendant près de quarante minutes vendredi après-midi au Congrès avec le président de la commission des Relations extérieures du Sénat américain, Richard Lugar.

Les deux interlocuteurs ont constaté de concert le très bon climat des relations greco-américaines, et M.Caramanlis a exposé en détail à M. Lugar les positions de la Grèce en ce qui concerne les Balkans et la marche européenne des pays de la région.

M. Caramanlis a particulièrement évoqué la question de l'appellation de la FYROM, et insisté que pour la première fois depuis tant d'années, il existe une proposition analytique quant à la question du nom (de la part de M. Nimetz, envoyé spécial du SG de l'ONU), tout en ajoutant que la Grèce n'est pas totalement d'accord, mais qu'elle considère que ce sujet épineux doit être réglé parce qu'il est un obstacle aux relations, par ailleurs très bonnes, entre les deux pays.

La question chypriote, tout comme les relations greco-turques, ont également été évoquées, M. Caramanlis réaffirmant le souhait d'Athènes en faveur d'une nouvelle initiative pour Chypre et son soutien à la marche européenne de la Turquie.

M. Caramanlis avait également rencontré précédemment le sénateur démocrate d'origine grecque, Paul Sarbanis, ainsi que l'ex-directeur de la CIA, Georges Tenet.

i-GR/ANA

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