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Le bon voisinage avec la Grèce, une obligation institutionnelle pour la Turquie, rappelle le ministre grec des Affaires étrangères

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Par iNFO-GRECE,

"L'attitude de la Turquie en Egée est suivie de très près et envisagée avec sang-froid, prudence et détermination alors que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour protéger la souveraineté nationale et dissuader toute éventualité de provoquer des tensions dans la région", a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, en réponse à Anna Diamantopoulou chargée des questions de politique étrangère du PASOK sur les récentes provocations de la Turquie près de l'îlot d'Imia.


Après avoir souligné que les violations turques s'inscrivent dans la théorie de la Turquie des "zones grises" en Egée, une tactique suivie depuis 1996, M. Molyviatis a ajouté que "lorsque les actions d'Ankara ne vont pas de pair avec la légalité internationale, la Grèce procède aux démarches de protestation auprès du pays voisin et en informe les instances compétentes internationales et européennes".

De son côté, Mme Diamantopoulou a relevé que, "bien que la Turquie soit engagée sur la voie conduisant au 3 octobre, date à laquelle commenceront les concertations d'adhésion, elle présente de manière insolente ses revendications en procédant à des violations maritimes et aériennes en Egée", ajoutant que "depuis 1996, c'est la première fois que nous faisons face à des violations de telle envergure et aussi que les "zones grises" sont ramenées à l'avant-scène".

Critiquant la politique du gouvernement, Mme Diamantopoulou a affirmé que "alors que les données changent dans la région et que la Turquie revalorise son rôle, la politique étrangère de la Grèce se caractérise par un manque d'objectifs et buts précis devant lier toutes les questions relatives aux relations greco-turques avec les concertations bilatérales et l'UE".

"Le gouvernement a tracé un cadre fixe de nos relations avec la Turquie et a réussi - pour la première fois - à ce que les relations de bon voisinage de la Turquie avec la Grèce soient une obligation institutionnelle et à ce que leur évolution soit placée sous le contrôle et l'information du Conseil européen", a répondu pour sa part M. Molyviatis.

i-GR/ANA

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