Si la Grèce est souvent citée comme bénéficiaire des largesses de l'Union Européenne, il n'en reste pas moins vrai qu'elle ne tire qu'à peine le tiers de son dû. Partant du constat qu'une meilleure valorisation des fonds communautaires bénéficierait à l'ensemble de l'économie nationale, le Premier ministre, Costas Caramanlis, a réunit, samedi, les ministres de l'Eco&Fin et du Développement, MM. Alogoskoufis et Souflias, afin d'étudier les modifications législatives à adopter dans le secteur des travaux publics d'ici février, afin d'éviter le risque d'une suspension des paiements de l'Union Européenne.
La réunion à laquelle participaient également les secrétaires d'Etat à l'Eco&Fin, Christos Folias, et à l'Environnement, Themistoclis Xanthopoulos, a permis d'examiner l'ensemble du cadre des procédures concernant l'adjudication des travaux, leur réalisation et leur contrôle qualificatif. Tandis qu'il a été apprécié comme priorité première la prise des mesures sur ces trois points en vue de leur harmonisation à la législation européenne, il a été décidé de mettre en place une commission d'experts des deux ministères laquelle sera constamment en contact avec les services de Bruxelles.
Il a été passé en outre en revue les questions demeurées en suspens durant la période 2000-2003 du 3e CCA, lesquelles avaient entraîné des problèmes dans les processus de financements des travaux par l'UE.
A l'issue de cette réunion, qui a duré plus de trois heures, le ministre de l'Eco&Fin, Georges Alogoskoufis a déclaré que l'UE a fait certaines observations a propos des travaux publics entre 2000-2003, précisant toutefois que dès le premier mois au pouvoir, en mars dernier, le nouveau gouvernement avait pris des initiatives réussisant a accroître le taux d'absorption des subventions de 22% a 32% en décembre. Des succès qui ont du reste été reconnus par la Commission européenne et le commissaire compétent.
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