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Sondage : les Grecs exigent davantage de fermeté de leur gouvernement sur la question de l’adhésion de la Turquie à l’UE

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Par iNFO-GRECE,

Une très large majorité de 82,1% de Grecs soutient que le gouvernement grec doit exiger avec fermeté la reconnaissance immédiate de Chypre par la Turquie afin de donner son consentement à l’ouverture de négociations en vue de l’entrée de la Turquie à l’UE, alors que seulement 13,8% pensent qu’elle peut donner son accord sans ce préalable, selon un sondage national de la société RASS réalisé pour le compte de l’hebdomadaire To Paron, qui laisse entrevoir une adhésion de l’opinion publique aux grands choix politiques du Premier ministre, Costas Caramanlis.


Interrogées sur cette même question de l’optique européenne de la Turquie au vu, cette fois, des revendications turques envers la Grèce, notamment en Egée, 89,3% des personnes interrogées souhaitent résolument la levée de ces revendications de la part d’Ankara et seuls 8,0% pensent le contraire.

Autre question d’actualité en matière de politique étrangère, le nom définitif que prendra la FYROM, le pays voisin a la frontière Nord de la Grèce. 40% des sondés, pensent que la Grèce restera menacée quel que soit le nom officiel qui sera retenu, tandis que 57se déclarent en désaccord avec cette affirmation.

Au plan de la politique intérieure, c’est sur la question de l’élection présidentielle que s’est attardé le sondage : l’élection du Président de la République hellénique se fait par les députés au Parlement où un large consensus est nécessaire, à défaut de quoi des nouvelles élection législatives devront avoir lieu. 55,3% des sondés pensent que le futur président de la République devra être une personnalité politique, alors que 32,4% pensent que ce n’est pas une condition nécessaire. 38,0% estiment que c’est au PASOK de faire le plus de concessions pour faire élire un nouveau chef de l’Etat afin d’éviter un recours à des élections législatives anticipées ; 37,2% estiment que c’est au parti gouvernemental (ND) de faire ces concessions. En cas de non élection du Président de la République par le Parlement, 31,5% jugent que des élections anticipées en mars profiteront à la ND, et 15,5% au PASOK.

Le sondage a été réalisé du 30 novembre au 2 décembre à l’échelle nationale et par interview téléphonique sur un échantillon de 1.200 individus.

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