rehhagel
Avec Papadopoulos, Dellas et Giannakopoulos blessés, la Grèce n'a pas droit à l'erreur au match qui l'oppose à l'équipe du Kazakhstan ce soir à 21h30 au Pirée pour les qualifications au Mondial. "On verra à l'entrainement" s'est contenté de dire l'entraîneur allemand qui a porté l'équipe nationale grecque au sommet de l'Euro 2004 l'été dernier. Otto Rehhagel était davantage préoccupé par la stratégie à suivre face aux Kazakhs. "Nous sommes favori" a-t-il dit, "mais si le combat s'avère difficile, puisque le concurrent jouera défensivement, nous nous devons nous comporter de manière intelligente sur le terrain".
L'entraîneur de la fédération grecque n'a pas voulu abattre toutes ses cartes avant le match, mais il a avoué être conscient des obligations de l'équipe par rapport à la réputation acquise : "Pour jouer un match amical avec le Brésil c'est très difficile et il faut beaucoup d'argent, mais nous nous sommes parvenus avec notre travail et par nos distinctions à jouer, non pas en amical, mais pour la coupe des confédérations. Tout ça, c'est bien beau, mais la vraie valeur se montre sur le terrain."
Il reste que la Grèce est avant dernière du classement juste devant le Kazakhstan avec aucun match gagné à ce jour dans les éliminatoires et il faudra bien une victoire pour motiver les troupes avant la prochaine rencontre le 9 février prochain où la Grèce accuiellera le Danemark.
Au sein du groupe 2, rencontre au sommet avec l'Ukraine qui se déplace à Istanbul pour affronter les Turcs. Le Danemark se déplace en Géorgie pour affronter l'équipe nationale entrainée par Alain Giresse.
Dans les autres matches à suivre Chypre contre Israël, une victoire chypriote ferait l'affaire des Français, Israël étant leur adversaire direct du groupe 4.