Durant trois jours la deuxième ville grecque et capitale du Nord du pays sera à l'honneur recevant le Président de la République, le Premier ministre, et des nombreuses personnalités du gouvernement et de l'opposition. La ville fête son patron et protecteur, Saint Dimitrios, le 92e anniversaire de sa libération des turco-ottomans et la fête nationale du 28 octobre, commémoration du refus historique de la Grèce à l'ultimatum des fascistes italiens de Mussolini en 1940.
"L'attention du pays est fixée pour la première fois sur Thessalonique et la Grèce du Nord après de nombreuses années de promesses et de palinodies", a déclaré mardi le premier ministre, Costas Caramanlis, dès sa sortie de l'église St Dimitrios où il a assisté à la messe célébrée en l'honneur du saint patron de la ville, ajoutant encore que "Thessalonique regarde avec fierté et optimisme son avenir comme métropole européenne moderne, comme centre éducatif et culturel dans la vaste région de l'Europe du Sud-Est", avant de souhaiter bonne fête à tous.
M. Caramanlis qui avait assisté lundi soir à la représentation de la pièce d'Anghelos Terzakis "Empereur Michael" au Théâtre Royal de Thessalonique avait déclaré alors que "Thessalonique a une présence culturelle à la fois ancienne et actuelle, et elle nous montrera dans l'avenir comment nous pouvons valoriser nos vastes infrastructures culturelles". M. Caramanlis était accompagne de son épouse, Natacha et de la direction du ministère de la Culture.
De nombreuses personnalités politiques et culturelles assistaient également a la représentation, dont le préfet de Thessalonique, Panayotis Psomiadis et le recteur de l'université de Thessalonique, Giannis Antonopoulos.
Le président du PASOK, Georges Papandréou, rappelant le défit de la candidature de la ville à l'EXPO 2008, a déclaré lui aussi que "la ville de Thessalonique a besoin de se forger sa propre identité […] jeune, moderne et dynamique".
"Thessalonique a toujours été l'avant-garde de la Nation, de notre pays, et par sa dynamique actuelle, elle peut être une ville modèle, non pas en essayant d'imiter Athènes mais de se forger sa propre identité, qui devra refléter sa tradition multiculturelle", a dit M. Papandréou