Dès le rideau des Jeux olympiques tombé, la politique reprend ses droits avec le président du PASOK (opposition socialiste), Georgios Papandreou, dans sa première déclaration lundi a donné un avant-goût de ce que sera la tactique de son parti, s'attaquant à Nea Dimokraia (ND), qu'il accuse d'avoir jouer les Cassandre pour les JO, puis continuant, selon lui, aux premiers jours de son gouvernement, a adresser le même message négatif pour la Grèce. Toutefois, a reconnu M. Papandreou, la ND a contribué à la réussite des Jeux au cours des derniers six mois.
Citant le problème du dopage, le chef du principal parti de l'opposition a souligné qu'il n'admettrait pas que l'on s'attaque à l'athlétisme grec. "La Grece", a-t-il ajoute, "doit être à l'avant-garde pour empêcher le dopage, et sur cette question le PASOK, qui prendra des initiatives au niveau international et européen, soutient fermement un débat en commission interpartis au Parlement."
De ces Jeux, M. Papandreou a souhaité qu'on en retienne que l'hellénisme s'est doté d'une nouvelle unité, d'une nouvelle confiance en soi, d'une voix plus forte au plan international, et qu'en ce sens, le PASOK allait promouvoir la candidature de la Grèce au siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
A propos de l'utilisation des installations olympiques, M. Papandreou a indiqué qu'il présenterait probablement mercredi un plan détaillé, proposant que cette question fasse l'objet d'un dialogue avec les citoyens grecs aussi, et relevant avec satisfaction que l'organisation des Jeux a dégagé un modèle de relations Etat-citoyens.
Enfin, M. Papandreou n'a pas exclu que le Mouvement olympique pose éventuellement le problème de l'organisation permanente de ce grand évènement mondial par la Grèce.