Si les deux communautés à Chypre, et les gouvernements de Grèce et de Turquie, se mettent d'accord pour un ajournement des referendums sur le plan Annan de réunification de l'île le 24 avril, alors le Secrétaire Général de l'ONU serait prêt à discuter de cette éventualité, fait-on savoir au siège de l'ONU, bien que cette éventualité soit peu probable.
Dans des déclarations de presse mercredi à New York, M. Annan a indiqué que "des rapports ont eu lieu par une des parties (chypriotes) de retarder les referendums afin d'avoir plus de temps pour s'informer (sur le Plan de règlement de la question chypriote). Cela n'a pas été le cas pour les autres parties qui sont dans l'accord. Si les Grecochypriotes et les Turcochypriotes, avec le soutien des gouvernements de Grèce et de Turquie, demande un ajournement, c'est une chose qu'il faudra examiner".
Entre temps, selon des sources diplomatiques a l'ONU, la question de l'ajournement de la date des referendums reste ouverte, lesquelles relèvent toutefois que d'ores et déjà Ankara a exprime son désaccord.
Des cadres du PASOK signent une lettre exprimant leur opposition au plan Annan
Des cadres du PASOK opposés au plan Annan ont signé une lettre qu'ils devaient remettre mardi au secrétaire du Comité Central du parti, Michalis Chryssochoidis, pour demander que le PASOK se prononce contre le plan du SG de l'ONU. Cette lettre a été rédigée par la tendance "Socialistes grecs" conduite par l'ancien député du PASOK, Pantelis Ikonomou. C'est un nouveau revers pour le président du parti et ex-ministre des Affaires étrangères, Giorgos Papandreou qui s'est, lui, prononcé en faveur du plan Annan.
Entre temps, plusieurs personnalités politiques grecques, dont des membres et ex-membres du CC du PASOK, anciens ministres, députés, universitaires, mais aussi des cadres d'autres partis, avaient exprimé par écrit avant Paques leur soutien au président chypriote, Tassos Papadopoulos, pour sa décision de ne pas accepter le plan Annan.
i-GR/ANA