"Les théoriciens classiques du néolibéralisme ou de l'Organisation mondiale du Commerce n'ont même pas osé songer à une telle pénétration de l'éducation par la logique des marchés", a dit le président de Synaspismos (coalition de communistes réformateurs), Nicos Constantopoulos, critiquant, mardi, les propositions avancées par Georgios Papandreou sur l'éducation dans le cadre de la campagne électorale du PASOK (parti socialiste grec) et son projet de fusion des ministères de l'Education et du Travail.
M. Constantopoulos a observé que ''la conséquence probable de cette proposition est que l'école primaire, le secondaire, les collèges, les lycées et les universités seront définis en fonction des besoins du marché."
M. Constantopoulos a notamment accusé le président du PASOK de s'occuper surtout de l'avenir de son parti et que ''chaque jour qui passe, il [M. Papandreou] annonce une transformation de la physionomie politique de son parti''.
Présentant enfin la proposition de son parti, articulée autour de "l'axe fondamental de la politique de l'éducation [qui] consiste en un enseignement obligatoire de 12 années (14 avec les maternelles) sans exclusion et sans discrimination", M. Constantopoulos a souligné que "le secteur de l'éducation constitue une valeur unique, un bien irremplaçable pour chaque personne et pour la société dans son ensemble."
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