Le procès du groupe terroriste "ELA" débutera le 9 février à la prison de Korydallos, à l'endroit même Korydallos où vient de se terminer le procès de l'autre organisation terroriste grecque du "17 Novembre". L'acte d'accusation pris vendredi par la chambre de mise en accusation décide de renvoyer devant la cour pénale spéciale les 5 membres présumés du groupe terroriste ''Lutte révolutionnaire populaire'' (ELA), Aggeletos Kanas, Irini Athanasaki, Christos Tsigaridas, Costas Agapiou et Michalis Kassimis, inculpés en février dernier.
Les 5 inculpés devront répondre devant la justice de participation à une organisation terroriste, de fourniture et de détention d'explosifs, ainsi que d'accusations concernant 82 actions terroristes, dont le meurtre du procureur Anastassios Venardos en 1989 et de la tentative d'assassinat de l'ex-président de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE), Georges Raftopoulos, en 1987.
L'acte d'accusation réclame également la poursuite de l'instruction contre Giannis Serifis, syndicaliste de l'extrême gauche, déjà mis en cause dans le procès de l'organisation du ''17 Novembre''.
La chambre de mise en accusation a aussi décidé de mettre fin aux poursuites pénales des actions prescrites, c'est à dire ayant été perpétré avant 1983, soit près de 100 actions.
La liste des magistrats, à partir de laquelle seront tirés au sort le 7 janvier ceux qui composeront la cour pénale spéciale, a été fixée vendredi par la chambre de mise en accusation siégeant en séance plénière.