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Athènes confirme l'échec de l'accord Grèce-Turquie sur les couloirs aériens

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Par ANA-MPA,

Le porte-parole du gouvernement, Christos Protopapas, a confirmé lundi l'information concernant l'échec de l'accord entre la Grèce et la Turquie dans le cadre de l'Initiative de l'OACI (l'Organisation de l'aviation civile internationale). "Les entretiens bilatéraux n'ont pas abouti à un accord et le cadre des discussions confirme que la Grèce a protégé ses intérêts nationaux", a-t-il affirmé ajoutant "nous espérons un développement plus heureux".


De son côté, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Panagiotis Beglitis, a déclaré lundi que les concertations entre la Grèce et la Turquie sur la "Letter of agreement" élaborée à Paris dans le cadre de l'OACI ont abouti à un échec et ceci malgré les efforts déployés par la partie grecque.

Après cet échec, les couloirs aériens qui existaient jusqu'a présent restent en vigueur en Egée. La partie grecque espère qu'une nouvelle rencontre sera bientôt fixée pour reprendre les concertations.

Selon M. Beglitis, les désaccords concernent certaines régulations d'ordre technique qui concernent la coopération des deux pays et qui devraient être incluses dans la Letter of Agreement.

M. Protopapas avait annoncé le 17 septembre dernier la conclusion d'un "accord historique" entre la Grèce et la Turquie, commentant un communique de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) "sur l'amélioration du réseau de routes ATS (services de la circulation aérienne) de la mer Egée". "Cette décision de l'OACI acceptée par les deux parties offre des avantages opérationnels pour le FIR d'Athènes, qui devient plus commode, plus facile, avec des conditions d'accroissement du volume du trafic, et donc des perspectives d'apporter d'autres avantages économiques, alors que les îles grecques seront mieux desservies", avait-il précisé alors.

M. Protopapas avait encore souligné que le FIR d'Athènes disposerait de nouveaux couloirs internationaux et que cette décision d'OACI et IATA n'aurait pas d'impact au plan militaire, confirmant que les normes spécifiques nationales restent en vigueur.

L'oppositions et plusieurs experts s'étaient à l'époque élevés pour dénoncer les dangers que les concessions grecques faisaient peser sur la défense nationale, qui pourraient notamment légaliser… les violations incessantes de l'espace aérien grec par l'aviation militaire turque !

i-GR/ANA

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