Le Premier ministre, Costas Simitis, dans un message à l'occasion de la commémoration du 28 octobre, fête nationale grecque, a souligné que ''tout ce qui a été conquis par des luttes et des sacrifices peut être remis en jeu si nous n'avons pas la présence d'esprit de garantir et de stabiliser nos conquêtes''. M. Simitis a rapellé que la Grèce est décidée à mener à bien l'organisation des JO 2004 en tant que possibilité unique de promouvoir l'image actuelle du pays sur la scène mondiale. A Paris, la messe commémorative a été celébrée le dimanche 26 octobre en la cathédrale de Saint Stéphane.
"Aujourd'hui", a dit M. Simitis, "la Grèce est forte et peut faire face aux nouveaux défis et aux données implacables dans le secteur de l'économie, en ayant un rythme élevé de croissance, des perspectives optimistes quant à la croissance de l'emploi; elle est également forte et sûre car elle représente une oasis de paix et de stabilité dans notre région, et tend une main amicale pour la coopération et le bon voisinage avec tous les pays tout en défendant partout et toujours l'application des règles du droit international et le respect des accords internationaux."
"La Grèce", a dit le Premier ministre, "est décidée à négocier durement et à lutter en faveur des intérêts nationaux au sein des organismes internationaux auxquels elle participe, elle est également a même de prendre la responsabilité de la marche de l'UE et de garantir la cohésion en période de crises internationales, ainsi qu'elle l'a prouve pendant l'exercice de la présidence de l'Union Européenne."
Enfin, à l'occasion de la commémoration du 28 octobre 1940, lorsque la Grèce a dit ''NON'' à l'invasion fasciste italienne, M. Simitis a invité tous les Grecs ''à participer à la marche du pays, pour une Grèce du progrès et de la prospérité, qui garanti à ses enfants la sécurité dans l'avenir et qui respecte les droits de l'Homme''.
A Paris
A Paris, le métropolite Emmanuel a célébré la messe commémorative du 28 octobre et celle de Saint Dimitrios, le dimanche 26 octobre, en la cathédrale de Saint Stéphane dans le 16 arrondissement, en présence des autorités diplomatiques, militaires et communautaires, et de très nombreux Grecs de la capitale. L'ambassadeur de Grèce Dimitris Karaïtidis, à qui nous souhaitons à l'occasion Bonne fête, dans son allocution, après avoir rapellé l'importance capitale de la victoire grecque sur le fascisme de Mousolini, dans un rapport de forces "qui pour rationnellement présagerait le pire pour la petite Grèce", a demandé aux Grecs de faire preuve de même esprit et courage dans les temps de paix en dehors de dangers majeurs, ce qui, a convenu M. Karaïtidis, est beaucoup plus difficile.