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Revendication de l'attentat manqué du 11 juillet contre la compagnie d'assurances ALICO

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Par iNFO-GRECE,

Un groupe, inconnu jusqu'ici, "Action révolutionnaire populaire", a revendiqué dans un tract envoyé vendredi soir au quotidien Eleftherotypia l'attentat manqué du 11 juillet dernier contre les bureaux de la compagnie d'assurances ALICO. La bombe artisanale de faible puissance, posée devant les bureaux de la compagnie, au 52 de la rue Michalacopoulou, à Athènes, avait été désamorcée par les artificiers de la police à la suite d'un appel téléphonique anonyme à une chaîne de télévision privée.


Le tract de cinq pages, écrit sur ordinateur et frappé a sa première page d'une étoile rouge qui ressemble à celle utilisée par le groupe terroriste "17 Novembre", procède à une analyse détaillée de la situation sociale en Grèce et s'attaque personnellement à l'ancien ministre de l'Ordre public et actuel secrétaire du Comité central du PASOK (parti socialiste), Michalis Chryssochoïdis, au chef de la Police hellénique, Fotis Nassiakos, et au président de la Cour qui juge en ce moment les 19 membres présumés du "17 Novembre" à Korydallos.

Le tract de 5 pages parle de "déchéance de la démocratie" et de ''fascisme de la société grecque", et se réfère également aux "anciens combattants déchus de la Gauche" et aux modernisateurs qui ont fait de la Grèce un pays soumis aux Américains. Il site par ailleurs un appel à la lutte armée du fondateur du parti socialiste grec (PASOK), Andreas Papandreou.

Le texte se conclut par quatre post-scriptum, dont l'un consacré aux JO de 2004 affirme qu'il "n'y aura pas d'attaque pendant la durée des Jeux olympiques de 2004 afin que l'organisation ne donne aucun prétexte a une provocation", mais "cela ne signifie pas que, tant avant qu'après, nous ne nous occupions d'un des plus grands scandales de l'histoire récente du pays", avertissent-ils.

Le tract est actuellement examiné par les services antiterroristes de la Police hellénique. A noter l'expression peu courante en grec "et voilà" en français dans le texte : "ils fabriquent des preuves, ils enferment des justes et des injustes et voilà : le démantèlement du terrorisme".

i-GR/ANA

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