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«Une chute des réservations de 20%» : mais que devient Santorin ?

Publié dans Le Figaro le
Oia, qui surplombe la caldeira. marchello74 - stock.adobe.com
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Oia, qui surplombe la caldeira. marchello74 - stock.adobe.com

Un optimisme fébrile domine après l’épisode sismique qui a secoué l’île des Cyclades et sa voisine Amorgos. Alors que la haute saison touristique approche, le volume de réservation est sous les jauges habituelles.

La vie reprend doucement son cours à Santorin. Après un mois de fermeture, les écoles et les administrations ont rouvert le 4 mars, certains commerces et restaurants se préparent pour la saison touristique et près de la moitié de la population, soit 5500 personnes, est revenue sur l'île des Cyclades.

Les hôtels, eux, s'apprêtent, en repeignant leurs façades à la chaux, et remplissent à nouveau leurs piscines, vidées par précaution. Mais les longues semaines de tremblements de terre à répétition, avec ses centaines de secousses entre le 26 janvier et fin février va laisser des traces. D'après les chiffres officiels, il n'y a pas eu un nombre significatif d'annulations pour les réservations existantes. Les nouvelles restent limitées.

Une centaine de sismologues sur place

« Personnellement j'encaisse une chute de 20% et, à moins d'une vague de réservations de dernière minute vers notre île, je doute que l'on rattrape ce déficit » affirme Nikos Nomikos, propriétaire de l'hôtel Lilium sur la Caldera et président des commerçants de l'île.

« Certes il y avait de nombreuses\u2026