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«En Chine les séismes sont bien plus importants» : à Santorin, les vacanciers ne cèdent pas à la panique

Publié dans Le Figaro le
Entre le 26 janvier et le 4 février, plus de 7700 tremblements de terre ont été répertoriés dans la zone maritime entre Santorin et sa voisine Amorgos. STRINGER / AFP
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Entre le 26 janvier et le 4 février, plus de 7700 tremblements de terre ont été répertoriés dans la zone maritime entre Santorin et sa voisine Amorgos. STRINGER / AFP

Entre le 26 janvier et le 4 février, plus de 7700 tremblements de terre ont été répertoriés sur la plus célèbre des Cyclades. Sur place, tandis que les locaux évacuent, les vacanciers ne semblent pas inquiets.

D'abord, il y a ce bruit. Assourdissant. Puis, presque au même moment, les icônes accrochées aux murs des maisons blanches aux fameux volets bleus de Santorin, tremblent légèrement. Pendant quelques minutes, chacun retient son souffle. Puis la vie reprend. Le tout sur fond de silence d'une île quasi déserte, où seuls les chuchotements résonnent. Une ambiance aux antipodes de l'image estivale de cette île mondialement connue, étouffée par un énorme flux touristique, vivant au rythme des musiques perçantes des cafétérias, bars et restaurants jouant la surenchère de la meilleure vue sur la Caldera.

Depuis cinq jours, Santorin vit un cauchemar. Même si Kyriakos Mitsotakis, premier ministre, appelle « à la sérénité », des centaines de séismes - qui ne dépassent que rarement une magnitude de 5 sur l'échelle de Richter - ne laissent pas de répit aux habitants et visiteurs. Les administrations et écoles, déjà fermées depuis une semaine, vont le rester encore pendant quelques jours. La seule agitation perceptible se concentre sur le port de Thira où la foule se masse pour entrer dans…