Près de 200 établissements ont fermé dans le pays à la rentrée de septembre, faute d’élèves. Mais à Fourna, un petit village du centre, une institutrice a pris les devants pour éviter que son école ne subisse le même sort.« Les villages qui meurent sont ceux dans lesquels les écoles ferment. Mais ici, à Fourna, nous avons agi avant que cela arrive », s'est réjoui en septembre dans les médias grecs Panagiota Diamanti, une enseignante de 30 ans. La jeune femme a réussi à convaincre une famille de six enfants de s'installer dans son petit village montagneux de Fourna, situé à quatre heures de voiture d'Athènes, et à éviter le pire. L'école primaire dans laquelle elle enseigne n'avait, en 2023, que trois élèves. Avec le départ de deux enfants pour le collège situé dans un village voisin, elle craignait que l'établissement ne ferme définitivement à la rentrée de septembre 2024, comme cela a été le cas pour près de 200 écoles à travers la Grèce. Panagiota Diamanti n'a pas choisi par hasard de s'installer à Fourna. Son père est originaire de ce village et, pour elle, qui enseignait jusqu'alors en ville, se retrouver face à si peu d'enfants, qui plus est n'ayant pas le même accès à la culture ou aux activités extra-scolaires que leurs condisciples des grandes villes, constituait un défi…
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