En Grèce, la «stabilité» de Kyriakos Mitsotakis l’emporte sur la colère portée par Syriza

Dans les rues d'Athènes, quelques affiches rappelaient lundi les élections législatives de la veille, à l'issue d'une campagne atone. «Nous savons que nous pouvons apporter le changement», affirme la pancarte du parti de la gauche grec Syriza. Mais les électeurs ont tranché: c'est au premier ministre Kyriakos Mitsotakis et à son parti de la droite conservatrice, Nouvelle Démocratie, qu'ils ont renouvelé leur confiance. Les résultats sont sans appel: ND récolte 40,79% des suffrages exprimés et son principal outsider, Syriza, 20,07%.