DÉCRYPTAGE - Après quatre ans au pouvoir, Mitsotakis pourrait ne pas obtenir de majorité absolue aux législatives dans un mois.
S’il est un point sur lequel s’accordent la plupart des politologues ces dernières semaines, c’est bien le risque d’instabilité politique qui menace la Grèce à un mois du scrutin du 21 mai prochain. Tout a basculé le 28 février dernier, après une collision frontale de deux trains sur une ligne très empruntée par les Grecs, qui a coûté la vie à 57 personnes, dont nombre d’étudiants rentrant d’un week-end de trois jours.
Avant cette date, Nouvelle Démocratie (ND), le parti conservateur du premier ministre Kyriakos Mitsotakis, dominait de manière constante les sondages, avec dix points d’avance sur Syriza, le parti de la gauche radicale de l’ex-premier ministre Alexis Tsipras...