À la séance de 13 h 30, au MK2 Odéon côté Saint-Michel, on était quatre pour voir I Love Greece, le film de Nafsika Guerry-Karamaounas. Pour Demain je traverse, de Sepideh Farsi, à la séance de 14 h 30 du Saint-André-des-Arts, c'était pire : j'étais seul. De deux choses l'une : ou bien les Français n'aiment plus le cinéma, ou bien ils n'aiment plus la Grèce. Tous les habitants de notre capitale étaient-ils partis en vacances malgré la baisse, ressassée chaque jour dans les médias, de leur pouvoir d'achat ? Ces deux mots affreux : pouvoir et achat. On ne se lasse pourtant pas de les associer, comme si on voulait aggraver leur laideur.
Où est-elle, la Grèce de Michel Déon, d'André Fraigneau, de Marguerite Yourcenar ? Ma Grèce : ce doux pays bleu et blanc où les jeunes Européens allaient v...
Mal de Grèce, nostalgie de
Mal de Grèce, nostalgie de mon pays !