«Il est temps que le sujet soit clos»: la Grèce réclame depuis des décennies le rapatriement des marbres du Parthénon de l'Acropole d'Athènes, exposés au British Museum de Londres. Sans succès jusqu'ici mais des éléments suggèrent que la querelle pourrait prochainement prendre fin.
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«On ne parle pas de n'importe quelle œuvre d'art éloignée de son lieu d'origine» mais de toute «une partie d'un monument architectural symbole de la culture mondiale», souligne à l'AFP Nikos Stampolidis, directeur du musée de l'Acropole. «On parle de la réunification du monument du Parthénon», dit-il de l'un des sites du Ve siècle avant notre ère les plus visités au monde.
Objet de la bataille: une frise de 75 mètres détachée du Parthénon ainsi qu'une des célèbres cariatides provenant de l'Erechtheion, petit temple antique également sur le rocher de l'Acropole, toutes deux pièces maîtresses du British Museum. Depuis le début du XXe siècle, la Grèce en demande officiellement la restitution sans succès. Londres affirme que les sculptures ont été ...