Procès « inquiétant », « tactique d'intimidation pour réduire en silence les défenseurs des droits de l'homme ». Amnesty International s'alarme de la condamnation, mardi 15 février, à douze mois de prison avec sursis de Panayote Dimitras, porte-parole de l'ONG Greek Helsinki Monitor, et d'Andrea Gilbert, chercheuse au sein de l'ONG sur les questions de racisme et d'antisémitisme. Les deux militants sont accusés d'avoir « calomnié » et d'avoir attribué « faussement » des propos antisémites au métropolite du Pirée, Séraphim. Ils ont fait appel de cette décision.
L'affaire remonte à avril 2017, le haut dignitaire de l'Eglise grecque orthodoxe avait été déclaré persona non grata par les autorités israéliennes alors qu'il devait participer à la traditionnelle cérémonie du « feu sacré » à Jérusalem, à la veille de la Pâque orthodoxe. Ulcéré, il avait...