Le pape François persiste et signe. Coutumier des appels à l'accueil des migrants, le souverain pontife a renouvelé son engagement lors d'une visite à Athènes, samedi 4 décembre. Après deux jours passés à Chypre, durant lesquels il avait dénoncé « le mur de la haine » dressé contre les migrants, le pape a profité de son passage dans la capitale grecque pour dénoncer une Europe « parfois bloquée » et « déchirée par les égoïsmes nationalistes ».
Arrivé à l'aéroport d'Athènes à 11 heures, heure française, le pape François n'a pas attendu longtemps avant de tenir un tel discours, regrettant que « l'Europe persiste à tergiverser » quant à l'accueil inconditionnel des migrants. Au contraire, l'évêque de Rome souhaiterait que le Vieux Continent devienne « un moteur de solidarité ».
Il s'exprimait devant la présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ainsi qu'un parterre de personnalités catholiques et civiles qui l'ont chaudement applaudi au palais présidentiel d'Athènes.
Première visite pontificale depuis 2001
Si le pape François s'est rendu sur l'île grecque de Lesbos en 2016, où il...