Le sommet de l'Otan qui s'ouvre lundi à Bruxelles sera marqué par la rencontre entre Kyriakos Mitsotakis et Recep Tayyip Erdogan. Le premier ministre grec et le président turc doivent s'entretenir en tête-à-tête, en marge du sommet, pour tenter d'apaiser les tensions qui ont culminé l'été dernier, lorsque Ankara menaçait de mener des forages dans l'espace maritime grec.
LE FIGARO. - Monsieur le premier ministre, quels sont les thèmes que vous allez aborder avec le président turc Erdogan?
Kyriakos MITSOTAKIS. - Notre différend majeur est, depuis des décennies, celui de la délimitation de nos zones maritimes, et nous devons, en outre, trouver un moyen de le gérer sans recourir à l'escalade de tensions comme l'été dernier. Je pense que le meilleur moyen est de s'accorder autour d'un cadre commun, respectant les relations de bon voisinage et le droit international. Notre situation géographique nous destine à vivre côte à côte avec la Turquie. Nous avons, de ce fait, des intérêts économiques communs