Le sinistre, parti mercredi soir des côtes du golfe de Corinthe, est "l'un des incendies les plus importants des 20-30 dernières années, survenu ce mois-ci, si tôt dans la saison", a déploré samedi le chef des pompiers Stefanos Kolokouris, sur la chaîne de télévision ANT1.
Si l'amélioration des conditions météo a permis de contrôler le front principal du feu, vendredi soir, "il subsiste plusieurs foyers actifs épars" samedi dans le massif montagneux de Geraneia, au nord de l'isthme de Corinthe, ont indiqué les pompiers.
Plus de 270 soldats du feu, appuyés par seize aéronefs étaient toujours déployés samedi, assistés de l'armée, selon les services d'incendie, qui restent prudents face à de possibles reprises du feu dans ces montagnes escarpées.
Dès que le sinistre sera totalement maîtrisé, l'étendue des dégâts sera évaluée, a assuré la Protection civile. Mais d'ores et déjà, experts et associations parlent de "catastrophe écologique d'une étendue immense", comme l'a écrit en Une samedi le journal Avghi.
La pinède dense et jusqu'à présent préservée a brûlé à 54%, selon le quotidien de gauche. Et 6,1% du massif appartenait à des zones protégées par le...