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La France et l’Indépendance de la Grèce, d’Antoine Roquette: une guerre romanesque

Published in Le Figaro on
Rencontre entre le général Nicolas Joseph Maison et Ibrahim Pacha, à Navarin (actuel Pylos, Grèce), en septembre 1828, huile sur toile de Jean Charles Langlois.
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Rencontre entre le général Nicolas Joseph Maison et Ibrahim Pacha, à Navarin (actuel Pylos, Grèce), en septembre 1828, huile sur toile de Jean Charles Langlois. ©Bridgeman Images/Leemage

Depuis le triste événement de cet été en mer Égée, où la Turquie a menacé certains navires grecs, la question de la Méditerranée orientale s'est à nouveau imposée dans les agendas diplomatiques. Elle nous a fait replonger dans ce début du XIXe siècle quand la Grèce a pris son indépendance de l'Empire ottoman, de 1821 à 1832, à la suite d'une guerre dont personne ne voulait vraiment dans les Chancelleries occidentales mais qui réussit finalement à s'imposer grâce à la mobilisation de certains grands écrivains romantiques comme Lord Byron ou la société philhellène de Paris avec Constant et Villemain. La brutalité de l'oppression ottomane fit le reste. Et c'est ainsi qu'un peu contrainte et forcée la France de Charles X va prendre le parti des insurgés grecs, volant comme en 1776 au secours d'un peuple qui se soulève contre son colonisateur, violant le principe de légitimité que la monarchie restaurée tentait par ailleurs d'imposer à nouveau dans l'Europe du Congrès de Vienne.

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