Les forces grecques ont empêché, vendredi 28 février, des centaines de migrants de traverser la frontière depuis la Turquie, quelques heures après qu'Ankara avait menacé l'Europe d'ouvrir la porte aux réfugiés syriens hébergés en Turquie. Ce groupe de migrants est bloqué dans la zone tampon du poste frontalier de Kastanies, à l'extrême nord de la Grèce, près de la ville turque d'Edirne, a constaté l'Agence France-Presse, présente sur place.
Plus tôt dans la matinée, à la suite de la montée des tensions dans le nord de la Syrie et de la mort d'au moins trente-trois militaires turcs, un haut responsable turc avait affirmé que son pays ne « retiendrait plus ceux qui veulent se rendre en Europe ».
Avant l'incident à la frontière, l'agence de presse turque DHA rapportait qu'environ 300 migrants syriens, irakiens ou encore iraniens étaient arrivés dans la province d'Edirne, frontalière de la Grèce. Peu après cette annonce, la Grèce avait annoncé avoir renforcé ses patrouilles à la frontière avec la Turquie.
Un fardeau « trop lourd à porter »
De son côté, la Commission européenne a demandé vendredi à la Turquie de « respecter ses...