La section grecque d'Amnesty International et des organisations féministes et transgenre ont manifesté mercredi devant le Parlement dans le centre d'Athènes pour dénoncer un projet de loi sur la définition juridique du viol qui ne mentionne pas «l'absence de consentement».
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Selon le droit grec «le viol est surtout basé sur l'exercice de violence corporelle et non pas sur l'absence de consentement, ce qui dissuade les victimes d'avoir recours à la justice», dénonce Amnesty dans un communiqué. Dans le cadre d'une réforme du code pénal grec, le ministère de la Justice a ajouté à la définition du viol la menace financière (quand le crime est perpétré par un employeur) et la menace de publication de photo ou vidéo, selon une source judiciaire.
Mais la définition en tant que telle du crime prévoyant «tout acte de relation sexuelle par violence corporelle, psychologique ou par menace contre la vie», n'a pas changé, déplore Amnesty. Soulignant que de plus en plus de législations européennes adoptent «l'absence du consentement dans la définition du viol», Amnesty...