Le chiffre donne le tournis: 256 milliards de dollars. C'est le cash qui sommeillait dans les coffres d'Apple en 2017. Une somme équivalente au PIB de la Finlande, plus importante que les liquidités d'Amazon, Microsoft et Google réunies. Autant dire du jamais vu. Mais que faire de ce capital dormant? Dans une salle vitrée de l'Apple Park à Cupertino, alors que la séance du conseil d'administration touche à sa fin, Gully Samoza, jeune ingénieur audacieux, a sa petite idée. Et se lance: «Tim, achetons la Grèce».
Gully Samoza n'existe pas, et la scène est purement fictive, tirée de l'imagination de Jean-Cédric Michel, avocat genevois spécialiste des relations internationales. Dans son premier livre, Le jour où Apple a acheté la Grèce..., il se pose la question: et si, parce qu'ils s'ennuient, parce qu'ils veulent investir, les héritiers de Steve Jobs décidaient de racheter des obligations grecques, faisant de ce pays («le berceau de notre système politique») un laboratoire du capitalisme? Que se passerait-il ensuite?
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Au fil d'une narration simple et directe, entre enquêtes chiffrées...