Dix jours après la sortie de la Grèce de la tutelle de ses créanciers, le Premier ministre Alexis Tsipras s'est engagé vendredi à «régulariser le marché du travail» et à «augmenter le salaire minimum», raboté lors de la crise.
La Grèce a subi la plus forte baisse - 23% - du salaire minimum pendant la crise de 2009 à 2016. C'est plus que l'Irlande, le Portugal, Chypre ou l'Espagne qui avaient également suivi des programmes d'ajustement de leur économie.
«Après la fin (des programmes dictés par l'UE et le FMI), le cycle d'un ajustement budgétaire strict, de la tutelle des créanciers (UE et FMI) et des coupes budgétaires est terminé», a affirmé Alexis Tsipras lors du premier conseil des ministres convoqué trois jours après un léger remaniement de son gouvernement.
Répondre aux «espoirs des Grecs»
Répondant «aux espoirs des Grecs», lassés après...