La politique allemande, plus particulièrement les législatives du 24 septembre prochain, serait le principal obstacle à la restructuration de la crise de la dette grecque. «Apparemment, les électeurs allemands verraient d'un mauvais œil tout «cadeau» fait à Athènes par la zone euro dont ils sont les principaux contributeurs, explique Eric Dor, directeur des études économiques à l'Ieseg School of Management à l'Université de Lille. Tactiquement, la chancelière, Angela Merkel, qui brigue un quatrième mandat, serait favorable à la recherche d'une solution durable à la crise qui paralyse la Grèce depuis sept ans, mais après les élections.» La dette grecque s'élève à présent à 180% par rapport à son produit intérieur brut (PIB) alors que le Pacte de stabilité fixe le ratio à 60%.
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Selon le professeur lillois, les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), qui se réunissent ce jeudi à Bruxelles, ne répondront qu'aux échéances les plus pressantes. «Ils devraient ainsi débloquer une tranche d'aide afin de permettre à Athènes de rembourser ses créances arrivant à maturité le...