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La dette grecque, otage des prochaines législatives allemandes

Published in Le Temps on
Le premier ministre grec Alexis Tsipras s'est adressé directement aux contribuables allemands par voie de presse, leur demandant que la zone euro assume sa responsabilité pour trouver une solution à la crise de la dette grecque.
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Le premier ministre grec Alexis Tsipras s'est adressé directement aux contribuables allemands par voie de presse, leur demandant que la zone euro assume sa responsabilité pour trouver une solution à la crise de la dette grecque. © Costas Baltas/Reuters

La politique allemande, plus particulièrement les législatives du 24 septembre prochain, serait le principal obstacle à la restructuration de la crise de la dette grecque. «Apparemment, les électeurs allemands verraient d'un mauvais œil tout «cadeau» fait à Athènes par la zone euro dont ils sont les principaux contributeurs, explique Eric Dor, directeur des études économiques à l'Ieseg School of Management à l'Université de Lille. Tactiquement, la chancelière, Angela Merkel, qui brigue un quatrième mandat, serait favorable à la recherche d'une solution durable à la crise qui paralyse la Grèce depuis sept ans, mais après les élections.» La dette grecque s'élève à présent à 180% par rapport à son produit intérieur brut (PIB) alors que le Pacte de stabilité fixe le ratio à 60%.

Lire aussi: L'austérité pousse les Grecs vers la dépression collective

Selon le professeur lillois, les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), qui se réunissent ce jeudi à Bruxelles, ne répondront qu'aux échéances les plus pressantes. «Ils devraient ainsi débloquer une tranche d'aide afin de permettre à Athènes de rembourser ses créances arrivant à maturité le...

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