Chypre sera-t-elle bientôt réunifiée, comme l'espèrent l'ONU, l'Union européenne et les deux dirigeants de l'île méditerranéenne divisée depuis près de quarante-trois ans ? La question sécuritaire a malheureusement jeté, vendredi 13 janvier, une ombre sur les perspectives de règlement de ce conflit gelé au terme d'une nouvelleConférence multilatérale sur Chypre, à Genève, présidée par le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
« Notre position reste (…) le retrait de l'armée turque », a tenu à souligner le président chypriote, Nicos Anastasiades, juste après la fin d'un premier round de pourparlers entre Chypriotes grecs et Chypriotes turcs. Une position partagée par Nicos Kotzias, le ministre grec des affaires étrangères, représentant de l'un des trois pays garants de l'île, avec la Turquie et le Royaume-Uni, conviés à cette réunion internationale. « Une solution juste au problème de Chypre suppose avant tout d'éliminer les problèmes qui sont à la racine du conflit, soit l'occupation, la présence des troupes occupantes », a-t-il rappelé.
La réaction du président turc, Recep Tayyip Erdogan, a été immédiate : « Le...