Le parlement grec s'apprêtait samedi à adopter pour 2017 un nouveau train de mesures d'austérité exigées par ses bailleurs de fonds internationaux dans l'espoir de pouvoir bénéficier des soutiens de la Banque Centrale Européenne (BCE) l'année prochaine. Le vote au parlement, qui devrait avoir lieu après minuit, porte sur des mesures susceptibles de générer environ un milliard d'euros en taxes supplémentaires sur les voitures, les téléphones fixes, la TV payante, les carburants, le tabac, le café, la bière ainsi que d'autres articles. Les dépenses publiques en matière de salaires et de pensions seront réduites de 5,7 milliards d'euros l'année prochaine.
Des milliers de Grecs ont pris part à des manifestations conduites par les syndicats ainsi qu'à une grève générale, mais la majorité gouvernementale de gauche devrait approuver le budget malgré les réticences de nombreux députés. Le Premier ministre Alexis Tsipras a besoin de rester en bons termes avec ses créditeurs de l'Union Européenne et du FMI afin que ceux-ci procèdent à un audit sur les réformes début 2017. La Grèce espère convaincre la BCE d'inclure la dette souveraine grecque dans son plan de rachat de dette...