Les négociations entre Athènes et ses créanciers (UE, FMI) sur les réformes à adopter dans le cadre du plan d'aide de 86 milliards d'euros reprennent dans un climat extrêmement tendu. Les révélations du site WikiLeaks, le week-end dernier, d'une discussion entre deux hauts responsables du Fonds monétaire international (FMI) évoquant un possible défaut de la Grèce pour accélérer les négociations n'ont en effet pas arrangé les choses.
En réponse au premier ministre grec, Alexis Tsipras, qui a directement demandé des comptes, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde a été claire, dans une lettre publiée dimanche soir: «Toute spéculation selon laquelle le personnel du FMI considérerait d'utiliser un incident de crédit comme une tactique de négociation est tout simplement absurde.» Toutefois, elle en profite également pour rappeler que concernant les négociations, «nous avons encore du chemin à parcourir avant d'avoir un programme cohérent que je peux présenter à notre conseil d'administration».
3,5 milliards à rembourser en juillet prochain
Les discussions sur les réformes que doit adopter Athènes - dont la délicate refonte des retraites - traînent...