
Les forces de l'ordre grecques vont recevoir l'aide de gardes-frontières venus d'autres pays de l'Union, notamment pour mieux contrôler sa frontière avec la Macédoine. Crédits photo : Giannis Papanikos/AP
Il aura fallu quatre mois, mais une stratégie européenne commence à se dessiner autour de la mer Egée, afin de contrôler l'exode des migrants et des réfugiés: cinq jours après que la Turquie s'est engagée à freiner les sorties à destination du Vieux Continent, c'est la Grèce qui a ravalé sa fierté et accepté l'assistance offerte par les Européens afin de garder leur porte d'entrée commune.
Le gouvernement Tsipras, sous pression depuis des semaines, a officiellement activé le «Mécanisme européen de protection civile» et s'apprête à recevoir une aide en hommes et en matériel de la part de l'UE. Dans trois directions: le déploiement dans les îles de la mer Egée de gardes-frontières venus d'autres pays de l'Union, la fourniture de tentes et de matériels pour y héberger les nouveaux arrivants et enfin, au Nord, le contrôle de la frontière avec la Macédoine, afin d'enregistrer ceux qui s'engagent sur la route des Balkans. Il s'agit de savoir qui entre et qui sort de Grèce, à défaut de pouvoir les stopper.
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