Tout commence début mars 2015. Deux mois après les sanglants attentats dans les bureaux de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher de Vincennes, la brigade antiterroriste grecque, en collaboration avec ses collègues français, effectue une opération tenue secrète et perquisitionne un entrepôt de voitures d'occasion, dans la banlieue balnéaire de Glyfada, au sud d'Athènes. En une nuit, les policiers vont passer au crible des dizaines de véhicules pour retrouver une décapotable appartenant à? Amedy Coulibaly.
Il a fallu attendre huit mois et de nouveaux attentats en France pour que les services helléniques révèlent, au compte-gouttes, les dessous de cette opération et donnent des éléments sur leur collaboration avec leurs homologues français. La presse grecque se fait depuis l'écho de cette «route de la haine», et s'étonne du parcours de cette voiture. On ...