Le budget 2016 prévoit 4,3 milliards d'euros d'économies, et des prélèvements supplémentaires.
Pas un mot plus haut que l'autre lors du dernier Eurogroupe en début de semaine à Luxembourg ; une large indifférence de la presse anglo-saxonne au discours de politique générale du Premier ministre, Aléxis Tsípras, lundi soir devant son Parlement à Athènes. Il y a des signes qui ne trompent pas, la Grèce est bel et bien rentrée dans le rang. Résigné à jouer le jeu de la rigueur et des réformes en échange d'une aide de 86 milliards d'euros sur trois ans, le chef du « gouvernement Tsípras II » a détaillé en début de semaine son programme économique d'austérité et les grandes lignes du budget 2016, auxquels les députés fraîchement élus ou réélus le 20 septembre dernier devaient accorder une large confiance mercredi soir. Ses principaux objectifs a-t-il expliqué, sont de restaurer la stabilité économique, de ramener la croissance, d'obtenir une réduction de la dette et de réformer « radicalement » le secteur public. « La mise en oeuvre de ces mesures est la seule voie vers une sortie du pays de la crise et de la tutelle » des créanciers a assuré Aléxis...