Alexis Tsipras vient de gagner un nouveau pari. Avec lui, on hésite encore à utiliser les métaphores militaires. Sans doute parce qu'il a perdu la grande bataille de sa vie politique, celle contre les créanciers de la Grèce, et qu'il a été contraint de capituler face à tous les leaders européens ligués contre lui. Certes, le combat était inégal et, comme le font remarquer ses plus ardents supporteurs, cette guerre idéologique n'est pas finie. Mais en attendant que, peut-être un jour, il remporte pour la Grèce une victoire digne de le faire entrer dans l'Histoire, on s'en tiendra à le comparer à un joueur. L'homme, qui reste une énigme et dont on mesure mal la volonté d'imprimer sa marque sur la gauche grecque et européenne, ne ...
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