La Grèce vote dimanche 20 septembre pour élire ses députés après un tout petit mois d'une campagne bien terne. Après le référendum du 5 juillet, pour ou contre l'austérité, et les législatives du 25 janvier, les Grecs ont un peu le tournis et se montrent assez indifférents et surtout très indécis. Selon les sondages, 15 % de l'électorat ne sait pas encore pour qui voter, ni même d'ailleurs s'il ira voter tout court.
Le parti de la gauche radicale, Syriza, a déçu une partie de ses soutiens en signant, le 13 juillet, un nouveau plan d'aide, assorti d'une nouvelle cure d'économies et de réformes, après avoir, ces dernières années, axé tout son discours sur la lutte contre l'austérité. L'espoir est retombé et a amplifié la fragmentation du paysage politique. Selon les sondages, jusqu'à huit partis pourraient entrer dimanche au parlement !
Peu d'enjeux de fond
La campagne, elle, a tourné un peu à vide. Il y a peu d'enjeux de fond dans ce scrutin. La gauche et la droite ayant toutes deux voté au Parlement en faveur du nouveau plan négocié avec les créanciers du pays, le cadre général de l'action économique des trois prochaines années est déjà fixé.
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