On saura aujourd'hui si l'opposition peut former un nouveau gouvernement. A Bruxelles, on banalise les probables élections législatives.
On saura ce lundi si la principale figure de l'opposition, le leader de la Nouvelle Démocratie Evangelos Meimarakis, parvient à constituer une coalition lui permettant de former un gouvernement à la suite de la démission d'Aléxis Tsípras , jeudi. Tous les observateurs en doutent, et la Grèce devrait inexorablement s'acheminer vers ses cinquièmes élections législatives en six ans, prévues le 20 septembre. Le jeune ex-Premier ministre de quarante et un ans a pour lui de continuer de bénéficier d'une grande popularité et pourrait gagner son pari de retrouver sa majorité perdue au Parlement lors du vote du douloureux plan de réformes présenté le 14 août aux créanciers d'Athènes . Vingt-cinq des 43 «?frondeurs?» de Syriza ont formé, vendredi, un nouveau groupe parlementaire et créé un parti «?L'Unité populaire?».
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