En convoquant des élections législatives anticipées pour le 20 septembre, Alexis Tsipras est quasiment assuré de retrouver une majorité. Mais il sera à la tête d'un pays du plus en plus difficile à gouverner.
Sa démission ne manque pas de panache. Mais tandis qu'Alexis Tsipras parie sur de nouvelles élections législatives anticipées, la Grèce est livrée à l'instabilité politique. Le chef de la droite grecque, Vangelis Meimarakis, a été chargé par le président de la République de former un nouveau gouvernement. Il n'a quasiment aucune chance d'y parvenir. Les réformes liées au troisième plan d'aide européen sont au point mort, ainsi que leurs supposés bénéfices pour l'économie grecque. Si Tspiras obtient sa réélection, saura-t-il redresser la barre?
Un coup politique intelligent
Le coup politique est intelligent, reconnaît The New Yorker. Ayant rompu avec la "Plate-forme" de gauche, qui vient de former son propre groupe parlementaire, Alexis Tsipras ne pouvait plus compter que sur les 106 députés de Syriza qui ont approuvé le plan d'aide, sur...