Le Parlement grec a adopté le troisième plan d'aide au pays ce vendredi, évitant au pays d'avoir recours à un prêt-relais ce que craignait Alexis Tsipras. Mais les fissures au sein du parti du Premier ministre se creusent de plus en plus.
Le débat a duré toute la nuit. Le Parlement grec a adopté le troisième plan d'aide pour la Grèce ce vendredi. Plus tôt dans la matinée, Alexis Tsipras plaidait pour ce nouveau plan de 85 millions d'euros, estimant qu'un prêt-relais, solution alternative qu'a notamment suggérée l'Allemagne, "serait le retour à une crise sans fin".
Le texte a été adopté par 222 voix pour, 64 contre et 11 abstentions. Mais ce vote représentait un risque pour le Premier ministre grec. S'il lui était acquis grâce aux voix de l'opposition, il pouvait perdre sa majorité parlementaire. Parmi les frondeurs, la Présidente du Parlement Zoé Konstantopoulou, farouchement opposée à ce nouveau plan assorti de conditions d'austérité drastiques, qui a fait durer les discutions.
Elections anticipées pour regagner la majorité
Déjà au cours des...