Transparence.
La petite entreprise de transparence radicale de Julian Assange avait déjà, en juin dernier, lancé une collecte de 100 000 dollars, destinée à récompenser quiconque lui amènerait le texte du traité transpacifique (TPP), en cours de négociation. Elle vient de récidiver, cette fois pour le traité de libre-échange transatlantique (TTIP ou Tafta), actuellement discuté entre les Etats-Unis et l'Union européenne. Sauf que cette fois, WikiLeaks s'offre en prime quelques premiers contributeurs de poids : l'ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, la styliste britannique Vivienne Westwood, le chercheur d'origine biélorusse Evgeny Morozov, le journaliste américain Glenn Greenwald ou encore Daniel Ellsberg, l'homme qui a fourni en 1971 au New York Times les Pentagon Papers, dévoilant les dessous de la guerre du Vietnam.
«Le TTIP influe sur la vie de chaque Européen, et conduit l'Europe dans un conflit à long terme avec l'Asie, écrit Assange dans un communiqué. Il est temps de mettre fin au secret.» Si l'initiative peut paraître surprenante, elle n'est pas forcément regardée d'un mauvais ?il aux Etats-Unis. Reste à savoir comment...