Le gouvernement veut croire à un accord d'ici mardi. Berlin a déjà demandé «?du temps?» pour l'analyser.
Une fois de plus, la Grèce était engagée, lundi, dans une course contre la montre. Elle espérait pouvoir conclure au plus vite un projet d'accord sur un troisième plan d'aide qui lui permettrait de recevoir jusqu'à 86 milliards d'euros au cours des trois prochaines années. Mais ses partenaires, l'Allemagne en particulier, ne sont pas aussi pressés, disant préférer un bon accord, plutôt que de signer dans la précipitation.
Deux volets : le crédit et les réformes
Après un week-end d'intenses négociations, les responsables grecs et les créanciers du pays semblaient sur le point de boucler un compromis qui comporterait deux volets?: l'un sur l'accord de crédit et les réformes à mener, l'autre sur les «?actions préalables?» que le gouvernement devrait adopter en amont du premier versement, comme le souhaite le FMI . «?Depuis minuit, les deux parties sont entrées dans la dernière ligne droite, relisant le texte final, phrase par phrase, mot par mot?», déclarait lundi un responsable du ministère grec des Finances. Parmi les mesures négociées au...