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« Délirant », « irréaliste »... Des économistes jugent le plan d'aide grec

Publié dans Le Monde le
Au total, les hausses de taxes et baisses de dépenses publiques prévues dans les contreparties au plan d'aide à la Grèce représentent une contraction budgétaire de plus de 6 milliards d'euros en 2015 et 2016, soit 3,4 % du produit intérieur brut (PIB).
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Au total, les hausses de taxes et baisses de dépenses publiques prévues dans les contreparties au plan d'aide à la Grèce représentent une contraction budgétaire de plus de 6 milliards d'euros en 2015 et 2016, soit 3,4 % du produit intérieur brut (PIB).

Punitif, bancal, risqué. Alors que sa version finale n'est pas encore adoptée, les économistes sont nombreux à s'interroger sur les chances de succès du compromis conclu entre Athènes et ses partenaires européens lundi 13 juillet. Et, en particulier, sur sa capacité à relancer vraiment la croissance grecque. « Certains volets sont prometteurs, mais je suis très pessimiste quant à l'impact réel qu'il aura sur l'économie grecque », analyse Gabriel Sterne, économiste chez Oxford Economics et ancien du Fonds monétaire international (FMI).

En échange d'un troisième plan d'aide de 86 milliards d'euros, Athènes s'est engagée à adopter, mercredi 15 juillet, un ensemble de mesures draconiennes : réforme des retraites, hausse de la TVA, privatisations? Sous réserve que l'accord soit adopté par les autres pays membres de la zone euro, la Grèce devra également instaurer un mécanisme de coupes automatiques dans les dépenses publiques si les objectifs budgétaires ne sont pas tenus.

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Enfin, les institutions partenaires (l'ex-« troïka », FMI, Banque centrale européenne, Commission...

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